Nous avons toutes et tous cette petite voix intérieure qui, parfois, juge, doute, ou remet en question notre valeur. Souvent, ce critique intérieur nous fait souffrir – il est souvent le reflet d’anciennes peurs, d’attentes irréalistes ou d’expériences passées. Apprendre à l’écouter autrement, avec curiosité et bienveillance, permet de tisser une relation plus douce avec soi-même. Voici cinq manières d’y parvenir :
1. Reconnaître son critique intérieur sans le rejeter
Lorsque vous sentez monter le doute, l’autocritique ou la peur, faites une pause. Plutôt que de vous juger pour ces pensées, observez-les avec curiosité : « Tiens, cette voix est là… Que cherche-t-elle à me dire ? » La simple prise de conscience est un premier pas vers plus de liberté intérieure.
2. Lui donner un nom pour mieux s’en détacher
Et si vous lui donniez un nom à cette voix ? Peut-être un personnage imaginaire, une figure bienveillante mais maladroite qui pense vous protéger en pointant du doigt vos imperfections. En l’imaginant autrement, vous créez une distance : cette voix est en vous, mais elle n’est pas vous. Vous avez toujours le choix d’écouter une autre voie, celle de votre cœur.
3. Remettre en question ses jugements avec douceur
Lorsque votre critique intérieur se manifeste, plutôt que de lui donner du crédit, posez-vous cette question : « Est-ce vrai ? » Par exemple, s’il vous dit : « Tu n’es pas capable », demandez-vous : « Est-ce vraiment vrai ? » Souvent, vous réaliserez que cette voix exagère ou déforme la réalité. Apprenez à lui répondre avec patience et tendresse, comme vous le feriez avec une amie chère.
4. Se parler comme à un.e ami.e
Imaginez un instant qu’un.e proche traverse une difficulté et exprime ses doutes. Que lui diriez-vous ? Probablement pas : « Tu n’es pas assez bien » mais plutôt : « C’est normal d’avoir des moments de doute. Tu fais de ton mieux et c’est déjà immense. » Offrez-vous cette même compassion. Posez votre main sur votre cœur, respirez profondément et rappelez-vous que vous méritez autant de bienveillance que n’importe qui d’autre.
5. Remplacer l’autocritique par des affirmations réconfortantes
Chaque fois que vous surprenez votre critique intérieur en train de vous rabaisser, prenez un instant pour reformuler ses mots avec amour. Par exemple :
❌ « Je ne suis pas à la hauteur. »
✅ « Je fais de mon mieux »
❌ « Je n’y arriverez pas »
✅ « J’ai le droit d’apprendre à mon rythme. »
Avec le temps, ces nouvelles pensées deviendront plus naturelles et vous soutiendront dans votre cheminement intérieur.
Apprivoiser son critique intérieur, ce n’est pas chercher à le faire disparaître, mais apprendre à ne plus lui donner le pouvoir de nous définir. Chaque mot de douceur que vous vous offrez est une graine de confiance et d’amour de soi qui grandit jour après jour.
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Prenez une grande respiration… et souvenez-vous que vous êtes déjà assez, exactement comme vous êtes.
